23 avril 2010

Deleuze

"Henry James... Est-ce que Henry James était le romancier ? William James ! Ca c’est un cas, ça fait partie aussi de tout ce que j’essaye de faire un peu cette année quand je vous dis... moi je tiens à reprendre les histoires sur Pierce pour vous montrer qu’un auteur assez peu connu peut être génial. Le cas de Williams James ça c’est encore un autre cas parce que lui, il est très connu mais on l’a littéralement massacré, c’est à dire à force d’avoir retenu dans les manuels des points de ses théories pas faux, qui sont bien chez lui, mais de l’avoir coupé de tout le contexte. William James c’est un auteur prodigieux, génial. C’est un des plus grands philosophes américains et contrairement à ce qu’on dit les américains ils ont plein de très grands philosophes seulement ils ne les lisent pas, ils ne le savent pas, ils les ont oubliés. Et ils les ont oubliés à cause de quoi ? A cause de leur connerie de logique formelle, mais les anglais aussi ils ont sacrifié tous leurs philosophes. C’est pas qu’ils en manquaient, ils en avaient de géniaux, de prodigieux. La logique formelle a joué en Angleterre, et la linguistique d’ailleurs, le même rôle qu’en France, la psychanalyse et la linguistique. Une besogne d’écrasement fantastique. Bon, c’est triste mais enfin ça passera tout ça. Bon, il faut être optimiste. Alors il n’y a qu’à tendre le dos quand ça va mal et puis attendre les jours meilleurs, c’est ce qu’on fait tous. Alors donc je reprends..."

20 avril 2010

The private life of Sherlock Holmes, 1970


Pourquoi ai-je choisi ce film dans l'oeuvre de Billy Wilder pour le mettre dans la liste ?
Je ne l'ai vu qu'une fois, probablement au cours d'une rétrospective. C'était il y a des années, à l'époque je commençais à m'intéresser au cinéma. J'ai adoré, tout de suite, je me souviens, mais enfin pas au point de me dire que ça allait être un de mes films fétiches. C'est juste que dans la deuxième liste (celle qui va de z à f en passant par a, si vous avez compris le principe), je ne pouvais pas omettre Billy Wilder, qui est assurément un des réalisateurs que j'aime le mieux.

Vous allez dire :

- Alors, Boulevard du Crépuscule, voyons ! Le gros classique monstrueux, l'oeuvre intouchable, la perle du cinéphile !

- Oui, évidemment, pour Buster Keaton, presque sorti de la tombe, toujours aussi beau, toujours aussi tragique. Pour la noirceur mystérieuse et le scénario béton. Mais non, parce que ce ne sont pas les films noirs, dans l'oeuvre de Billy plus sauvage, qui m'ont rendu amoureux quand je l'ai découverte...



- Tu aimes ses comédies ? Mais alors, le grand classique, le grand chef d'oeuvre populaire, la comédie américaine la plus adulée (à peu de choses près) : Certains l'aiment chaud ! Arrête de faire ton snob et de nous parler d'un film que personne ne connaît et qui est noté à moins de 8 sur IMDB !

- Oui, évidemment, parce que Marilyn et le mélange d'effronterie et d'innocence bien connu... Parce que Tony Curtis au sommet, parce que Jack Lemmon en délire, parce que le trouble des genres, parce que "Nobody's perfect", pour George Raft et les hommages hilarants à Scarface... Bien sûr...



Mais en fait, ce film est bien trop brillant pour un coup de foudre. C'est du pur génie, mais dans une ambiance hollywoodienne, c'est shiny... Un amoureux veut plus d'intimité, il veut des déclarations de principes plus discrètes.

Je vais vous dire pourquoi j'aime Billy Wilder entre tous les américains : parce qu'il n'est pas du tout frondeur, mais que, au monde d'Hollywood, au monde du code Hays, il soustrait la morale. L'histoire se déroule l'air de rien, tout est hilarant, mais à la fin toute culpabilité s'évanouit, tout ressentiment, tout puritanisme. On rigole, on pardonne, les principes n'ont plus l'air de ressembler à rien. L'homosexualité est une opportunité à saisir. L'adultère, une occasion de sauver un mari, un rêve à réaliser, ou une histoire du passé et qui n'est pas bien grave : voyez Embrasse-moi idiot !, ou Avanti !. Billy Wilder, cela sauve le monde, ça l'allège, ça l'enchante.

- Pourquoi Sherlock, dans ce cas ?

- J'y viens. A plusieurs occasions dans sa vie, Billy a quitté Hollywood, il s'est enfui des gros studios pour ne pas avoir la grosse machine sur son dos (je parle d'après son départ d'Allemagne, bien entendu). En 1948, il se rend dans Berlin occupé pour faire un film sur Berlin occupé, La scandaleuse de Berlin, avec Marlene Dietrich. Il prétend y aller pour faire couleur locale (et il y arrive très bien). Résultat : un film très étrange, dans lequel le rôle des américains est plus que mis en question. En fait, dans ses films noirs aussi, la belle morale propre s'est fait la malle, sauf que là, c'est le côté sombre de l'amoralité qui prime. Dans Sunset Boulevard, c'est la richesse et l'amertume qui créent les situations perverses, la position intenable, la crise à venir (dont on sait la conséquence dès l'entrée). Dans La scandaleuse, c'est l'anarchie de l'après guerre, l'occupation, les manteau de fourrure vendus pour une plaquette de beurre.
Plus de vingt ans plus tard, Billy a fait une belle carrière aux USA, mais il part en Europe, pour se dégager les bronches. Ce qu'il acquiert dans notre vieux monde (d'où il était venu au nouveau), c'est de la liberté, plus de légèreté encore. Une sorte d'indépendance, quelque chose comme l'esprit du film d'auteur opposé à l'esprit des studios. N'oublions pas qu'il retourne en Europe au début des seventies, alors que le film d'auteur européen (mais aussi américain) est sur le point de porter le cinéma à son sommet. En 1972, en Italie, il fera Avanti!, avec Jack Lemmon encore. Mais avant, en 1970, il s'offre un épisode de la série des Sherlock Holmes.
Pourquoi ce film est-il mon préféré ? Parce qu'il a tout ce que les autres ont, avec un zeste d'esprit anglais en plus. Avec plus de délicatesse dans l'intelligence. C'est plus drôle parce que plus fin. Et puis c'est moins connu, c'est une pierre précieuse.


Désolé pour les non-anglophones, je sais ça parle beaucoup, c'est l'humour british, vous savez bien, faut du texte pour être subtil... Admirez le départ en musique.

"Être poète à ses heures"

en passant, deux oeuvres essentielles :

1)
Léon Bloy,
Exégèse des lieux communs

Préface :
"Obtenir enfin le mutisme du Bourgeois, quel rêve !
L’entreprise, je le sais bien, doit paraître fort insensée. Cependant je ne désespère pas de la démontrer d’une exécution facile et même agréable.
Le vrai Bourgeois, c’est-à-dire, dans un sens moderne et aussi général que possible, l’homme qui ne fait aucun usage de la faculté de penser et qui vit ou paraît vivre sans avoir été sollicité, un seul jour, par le besoin de comprendre quoi que ce soit, l’authentique et indiscutable Bourgeois est nécessairement borné dans son langage à un très-petit nombre de formules.
Le répertoire des locutions patrimoniales qui lui suffisent est extrêmement exigu et ne va guère au delà de quelques centaines. Ah ! si on était assez béni pour lui ravir cet humble trésor, un paradisiaque silence tomberait aussitôt sur notre globe consolé !"

Lieu Commun XXVIII, "Être poète à ses heures"

Je vous mets au défi de trouver un Bourgeois qui ne soit pas poète à ses heures. Ils le sont tous, sans exception. Le Bourgeois qui ne serait pas poète à ses heures serait indigne de la confrérie et devrait être renvoyé ignominieusement aux artistes, à ces espèces d’esclaves qui sont poètes aux heures des autres.

Par exemple, il est un peu difficile de comprendre et d’expliquer ce que peut bien être cette poésie aux heures du Bourgeois. Supposer un instant que cet huissier se repose des fatigues de son ministère en taquinant la muse, qu’il se console du trop petit nombre de ses exploits en exécutant des cantates ou des élégies, serait évidemment se moquer de ce qui mérite le respect. Ce serait, si j’ose le dire, une idée basse.

Le Bourgeois n’est pas un imbécile, ni un voyou, et on sait que les vrais poètes, ceux qui ne sont que cela et qui le sont à toutes les heures, doivent être qualifiés ainsi. Lui est poète en la manière qui convient à un homme sérieux, c’est-à-dire quand il lui plaît, comme il lui plaît et sans y tenir le moins du monde. Il n’a même pas besoin d’y toucher. Il y a des domestiques pour ça. Inutile de lire, ni d’avoir lu, ni seulement d’être informé de quoi que ce soit. Il suffit à cet homme de s’exhaler. L’immensité de son âme fait craquer l’azur.

Mais il y a des heures pour ça, des heures qui sont siennes, celle de sa digestion, entre autres. Quand sonne l’heure des affaires, qui est l’heure grave, les couillonnades sont immédiatement congédiées.

— Être poète à ses heures, rien qu’à ses heures, voilà le secret de la grandeur des nations, me disait, dans mon enfance, un bourgeois de la grande époque."




2)

Blaise Cendrars, La prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France

VITESSE

Effeuille la rose des vents
Voici que bruissent les orages déchaînés
Les trains roulent en tourbillon sur les réseaux enchevêtrés
Bilboquets diaboliques
Il y a des trains qui ne se rencontrent jamais
D'autres se perdent en route
Les chefs-de gare jouent aux échecs
Tric-Trac Billard Caramboles Paraboles
La voie ferrée est une nouvelle géométrie
Syracuse Archimède
Et les soldats qui l'égorgèrent
Et les galères Et les vaisseaux
Et les engins prodigieux qu'il inventa
Et toutes les tueries
L'histoire antique L'histoire moderne
Les tourbillons Les naufrages
Même celui du Titanic que j'ai lu dans un journal
Autant d'images-associations que je ne peux pas développer dans mes vers
Car je suis encore fort mauvais poète
Car l'univers me déborde
Car j'ai négligé de m'assurer contre les accidents de chemins de fer
Car je ne sais pas aller jusqu'au bout
Et j'ai peur





19 avril 2010

The Night of the Iguana, 1964

Pour commencer, une bande annonce formidable.


Ah, Tennessee Williams, voilà un auteur comme on n'en a pas en France : hilarant, festif, sombre, glauque, alcoolique, terriblement poétique, et toujours à travailler sur les bords de la folie. Un auteur du Mississipi, les USA tels qu'on les déteste, le Sud, la violence. La Nuit de l'iguane, c'est tout ça.



Et puis John Huston, un réalisateur comme on risque pas d'en avoir en France. Un américain vrai de vrai, qui fait des films noirs, de guerre, des westerns racistes... Oui sauf que non. Sauf que c'est un génie, un peu embarqué par Hollywood parfois, pour le meilleur (Le faucon maltais) ou le "pire" (Le vent de la plaine, dont néanmoins tous les plans sont sublimes). Un type d'une vigueur et d'une efficacité de mise en scène inouïe. Et quand le scénario vient d'un des meilleurs dramaturges du pays, ça donne un autre film sans âge, d'une très grande puissance, tout à fait bouleversant. Un chef d'oeuvre majeur dont je ne saurais pas très bien parler.

Un mot sur les acteurs : Richard Burton, anglais (gallois, pardon ! ouh la gaffe...), splendide, dans un rôle fort comique et fort nerveux. Deborah Kerr, trop peu connue pour son talent, qui apparaît en quelques années dans un paquet de chefs d'oeuvres avec des rôles toujours plus ambigus (Le narcisse noir, les Innocents...). Ava Gardner, juste magnifique. C'est un travelling latéral sur Ava Gardner, se baignant de nuit, un plan presque tout à fait noir, qui tire plus que les autres ce film hors de son époque et le hisse dans la sphère des merveilles sans pareilles.

Mais pour le moment, un peu de poésie :

18 avril 2010

A star is born, 1954



Une comédie musicale ?
Pas si sûr.

Il y a plusieurs sortes de comédie musicale (et je les aime toutes) : elles se différencient par le rôle des chansons et la manière de les intégrer dans l'histoire.
Certaines font fi de tout réalisme et intègrent au milieu d'un monde somme toute vraisemblable de véritables spectacles, qui vont parfois jusqu'au pur délire, et au cours desquels le monde entier se met à faire des claquettes. Ce qui compte, alors, c'est le brio, et le spectacle est apprécié en lui-même, comme si on était au music-hall (type [le merveilleux] Un Américain à Paris, par [le merveilleux] Minelli, avec [le merveilleux] Gene Kelly).
Parfois elles font comme si les gens chantaient dans le monde réel, et l'acceptent avec une naïveté totale (type [le merveilleux...etc...] La mélodie du bonheur, de Robert Wise, avec Julie Andrews, où l'on triomphe des nazis sans même donner un coup de poing).
Parfois, et c'est le type le plus classique, le type Walt Disney (cf. Mary Poppins avec la même sublime Julie Andrews, ou Le Roi Lion, etc.), on accepte par convention que certains passages dramatiques s'accomplissent en chansons (type West Side Story, de Robert Wise aussi, on y reviendra).
Et puis il y a Une étoile est née, de George Cukor, avec Judy Garland.
Le joyau pur.

Ce film n'est pas une comédie musicale. On n'y tombe pas amoureux au premier regard dans un bal. On n'échappe pas aux nazis avec des bons sentiments. C'est un film d'une tristesse et d'un réalisme incroyable, sur le monde du spectacle, sur Hollywood. Un film absolument sans âge, parce qu'il parle de sa propre époque avec un recul infini, une majesté et une ampleur extraordinaire. C'est un film sur une star qui naît, évidemment, mais aussi sur les relations d'amour contre vents et marées, sur la difficulté de la vie réelle... Comme vous avez vu avec la première vidéo, on peut montrer beaucoup de ce film sans montrer de chanson. Judy Garland est là, et elle est bouleversante. C'est une des plus grandes performances d'actrice qui soit.
Mais, allez-vous dire, pourquoi nous parler de comédie musicale si ce n'en est pas une ? Parce qu'il y a les chansons, malgré tout. Des chansons avec tout le brio, toute la splendeur des comédies musicales classiques. Sauf que ce n'est pas un monde de rêve. Il y a des chansons parce que la protagoniste est une chanteuse et que des fois elle chante. Chaque chanson est intégré dans l'histoire, pas seulement formellement, mais aussi de façon hautement dramatique. Le fait même que la chanson se déroule a une fonction, et tu attends les réactions qui suivront avec fébrilité.
Prenons la séquence qui suit : le personnage qu'incarne James Mason est en convalescence, il est chez lui, viré du monde du spectacle, tandis que sa femme est cette star qui monte. On ne sait ce qui va advenir du couple, il se sent humilié. Sa femme rentre et on a l'impression que leur histoire peut marcher à nouveau. Alors elle lui raconte sa journée, pour mettre de la joie de vivre dans cette ambiance lourde :

17 avril 2010

Soy Cuba, 1964



C'est simplement le premier plan (car il n'y a là qu'un seul plan) à t'estomaquer comme ça. Une sorte de provocation, dans le cinéma des années soixante. Une déclaration de principe au début du film, qui vient proclamer : "Vous voyez, ma caméra peut voler. En fait, elle peut faire ce qu'elle veut." Ce film est un miracle en ce qu'il associe le propos le plus efficace et le plus enthousiasmant (c'est tout simplement un film sur la justice, la liberté, la révolution, la jeunesse, l'amour, tout ça...) avec la forme la plus novatrice, la plus aboutie et la plus extraordinaire, se permettant des audaces qu'on retrouvera peut-être chez le Brian de Palma le plus radical, à la fin des seventies, mais pas si souvent, pour sûr. Mikhaïl Kalatazov, le réalisateur, avait été envoyé par l'URSS dans le cadre d'une coopération artistique avec le nouvel État cubain. Comme Eisenstein avait accompagné la révolution russe, Kalatazov accompagne la cubaine en recommençant le cinéma à zéro, et avec l'ambition d'une pleine liberté. Le film est censuré aux USA, remisé dans les placards en URSS, résultat : il reste à peu près inconnu et invisible jusqu'au festival de San Francisco en 1993, quand Scorcese et Coppola le redécouvrent. Scorcese déclare après coup : « Je pense que si ce film avait été montré en 1964, le cinéma aurait été différent dans le monde entier ». Évidemment.
Observez comment ça débute (car c'est bien un incipit) en ironisant sur le faste et la vulgarité de la société américanisante qui a envahi Cuba, alors que le mouvement entreprenant de la caméra (qui par moments dans le film incarne explicitement le regard de l'île elle-même) annonce les futurs mouvements qui suivront, eux, ceux de la volonté de justice et de l'insurrection révolutionnaire.
Une merveille, donc, qui montre bien qu'on est pas obligé d'être chiant quand on fait du plan séquence...

16 avril 2010

état provisoire en 10 + 31 + x-1 films/réalisateurs

(et son mode d'emploi)

a)Soy Cuba, Mikhail Kalatazov (1964)
b)Une étoile est née, George Cukor (1954)
c)Edvard Munch, Peter Watkins (1974)
d)L'empire des sens, Nagisa Oshima (1976)
e)Playtime, Jacques Tati (1967)
f)West Side Story, Robert Wise (1961)
g)Le mécano de la Générale, Buster Keaton (1927)
h)Cria Cuervos, Carlos Saura (1976)
i)Une femme sous influence, John Cassavetes (1974)
j)Théorème, Pier Paolo Pasolini (1968)


z)La nuit de l'iguane, John Huston
y) The Wicker-Man, Robin Hardy
x)Ragging Bull, Martin Scorcese
w)Créatures Célestes, Peter Jackson
v)La nuit du chasseur, Charles Laughton
u)Conversation secrète, Francis Ford Coppola
t)Lawrence d'Arabie, David Lean
s)Docteur Folamour, Stanley Kubrick
r)La vie privée de Sherlock Holmes, Billy Wilder
q)Le sens de la vie, Terry Jones & The Monty Python
p)Le roi et l'oiseau, Paul Grimault
o)Faux-semblants, David Cronenberg
n)Roma, Federico Fellini
m)Sonate d'Automne, Ingmar Bergman
l)Excalibur, John Boorman
k)Profession : reporter, Michelangelo Antonioni
j)Mon voisin Totoro, Hayao Miyazaki
i)The Lovers, Tsui Hark
h)La passion de Jeanne d'Arc, Carl Theodor Dreyer
g)Dersou Ouzala, Akira Kurosawa
f)Phantom of the paradise, Brian de Palma
e)Suspiria, Dario Argento
d)Un condamné à mort s'est échappé, Robert Bresson
c)Vertigo, Alfred Hitchkock
b)La femme et le pantin, Josef Von Sternberg
a)Solaris, Andreï Tarkovski
b)Bonjour, Yasujiro Ozu
c)Pierrot le Fou, Jean-Luc Godard
d)Nosferatu, Friedrich W. Murnau
e)Bandits à Orgosolo, Vittorio de Seta
f)Le secret de Veronika Voss, Rainer Werner Fassbinder

i)Le nouveau monde, Terence Malick
h)Les chiens de paille, Sam Peckinpah
g)Pluie noire, Shohei Immamura
f)Citizen Kane, Orson Welles
e)Paris, Texas, Wim Wenders
c)Chantons sous la pluie, Gene Kelly
b)Wall-E, Andrew Stanton
b)Dogville, Lars Van Trier
c)Elephant, Gus Van Sant
d)Kill Bill, Quentin Tarantino
e)Les Liaisons Dangereuses, Stephen Frears
i)Bloody Sunday, Paul Greengrass
j)Les temps modernes, Charlie Chaplin
k)Pour quelque dollars de plus, Sergio Leone
l)La montagne Sacrée, Alexandro Jodorowski
r)Fire Walk With Me, David Lynch
t)Black book, Paul Verhoeven
v)The Thing, John Carpenter
w)Predator, John MacTiernan
y)Alien, Ridley Scott
a)Dolls, Takeshi Kitano
b)Indiana Jones, Steven Spielberg
c)The Wrestler, Darren Aronofsky
y)Une question de vie ou de mort, M. Powell et E. Pressburger
o)L'ange exterminateur, Luis Bunuel
d)Chungking express, Wong Kar-Wai
g)Ed Wood, Tim Burton
s)La rose pourpre du Caire, Woody Allen
h)Shortbus, John Cameron Mitchell
h)Brazil, Terry Gilliam
s)Mad Max, Georges Miller
t)Impitoyable, Clint Eastwood
u)Perfect Blue, Satoshi Kon
z)Macadam à deux voies, Monte Hellman
a)Avalon, Mamoru Oshii
c)Rosemary's Baby, Roman Polanski
e)Rio Bravo, Howard Hawks
d)L'homme qui tua Liberty Valance, John Ford
d)Freaks, Tod Browning
z)Ratatouille, Brad Bird
e)Le magicien d'Oz, Victor Fleming
z)Eve, Joseph L. Mankiewicz
i)Star Wars (IV, V, VI), G. Lucas, I. Kershner et R. Marquand
e)Metropolis, Fritz Lang
d)Soyez sympas, rembobinez, Michel Gondry
o)Trainspotting, Danny Boyle
y)Un jour sans fin, Harold Ramis
s)Pépé le moko, Julien Duvivier
y)L'atalante, Jean Vigo
j)La règle du jeu, Jean Renoir
f)Lady Chatterley, Pascale Ferran
t)Harold et Maude, Hal Ashby
a)Le Lauréat, Mike Nichols
d)Titanic, James Cameron
e)Baby Doll, Elia Kazan
r)Casablanca, Michael Curtiz
j)Intolérance, D.W. Griffith
s)Alexandre Nevski, Serguei M. Eisenstein
s)Häxan, Benjamin Christensen
s)La Party, Blake Edwards
s)Dead Man, Jim Jarmush
z)La fiancée du monstre, Edward D. Wood Jr.
z)Fantasia, Walt Disney Pictures
r)Naked City, Jules Dassin
f)Akira, Katsuhiro Otomo
g)Une histoire d'amour suédoise, Roy Andersson
v) 12 portraits (première série), Alain Cavalier
e)To be or not to be, Ernst Lubitsch
u)Evil Dead II, Sam Raimi
y)Le destin, Youssef Chahine
m)Kuch Kuch Hota Hai, Karan Johar
f)L'après-midi d'un tortionnaire, Lucian Pintilie
o)Le monde perdu, Harry O. Hoyt
p)L'au-delà, Lucio Fulci
q)La baie sanglante, Mario Bava
g)Le chat misanthrope, Tex Avery
r)Cannibal Holocaust, Ruggero Deodato
e)Massacre à la tronçonneuse, Tob Hopper
t)Salomé, Colin McKenzie
g)

__(to be continued...)

______(et un cran en dessous encore, simplement tous les bons et les excellents films/réalisateurs...)
_____________(...qui est-ce qui manque ?)